Eric

MSO5354 avis : notre retour complet

Pour aller à l’essentiel : Le Rigol MSO5354 se démarque par sa polyvalence exceptionnelle d’un outil 7-en-1 et son évolutivité logicielle, permettant d’ajouter bande passante et canaux sans changer d’appareil. Pour les passionnés d’électronique embarquée et les petits laboratoires, c’est un investissement malin qui combine puissance (350 MHz, 8 GSa/s) et adaptabilité. Toutefois, le bruit de fond plus élevé que les modèles premium et les options supplémentaires nécessaires restent à considérer pour des besoins pointus.

Vous passez des heures à chercher un oscilloscope polyvalent pour vos projets électroniques complexes ? Le Rigol MSO5354, cet oscilloscope 7-en-1 doté d’un écran tactile 9 pouces et de 350 MHz de bande passante, pourrait être la solution. Dans cet avis MSO5354, je partage mon expérience sur sa puissante évolutivité logicielle (jusqu’à 4 canaux/350 MHz), son utilisation pour déboguer des bus SPI grâce à ses 16 canaux logiques, et les compromis comme son bruit de fond, pour vous guider sur sa pertinence pour l’électronique embarquée et ses projets IoT, tout en évaluant son rapport qualité-prix.

  1. Mon expérience avec le MSO5354
  2. Les fonctionnalités clés du MSO5354 sous la loupe
  3. Les avantages et bénéfices : un outil vraiment polyvalent ?
  4. Les limites et inconvénients : ce qu’il faut savoir avant d’acheter
  5. Pour qui le MSO5354 est-il fait ?
  6. Tarifs et évolutivité du MSO5354 : un investissement judicieux ?
  7. Verdict final sur le MSO5354

En tant qu’ingénieur passionné par les projets IoT, je sais à quel point il est difficile de choisir un oscilloscope capable de gérer à la fois la précision et la polyvalence. Lorsque j’ai découvert le Rigol MSO5354, j’étais intrigué par sa promesse de combiner sept instruments en un seul. Après plusieurs semaines d’utilisation intensive, voici mon retour complet sur ce produit, ses forces, ses limites et son utilité concrète dans des contextes professionnels.

Mon expérience avec le MSO5354

Mon premier test du MSO5354 s’est déroulé lors du débogage d’un circuit embarqué pour un capteur de température connecté. La configuration initiale a été surprenante de simplicité : l’écran tactile de 9 pouces et les boutons physiques offrent un équilibre parfait entre modernité et praticité. En quelques minutes, j’avais connecté les quatre canaux et lancé une analyse des signaux PWM.

Une interface intuitive au service de la productivité

Ce qui m’a immédiatement marqué, c’est la fluidité de l’interface. Contrairement à d’autres oscilloscopes que j’ai utilisés, le MSO5354 permet de basculer entre les modes oscilloscope, analyseur logique et générateur de signaux en quelques clics. La fonction de décodage série simultané sur quatre bus s’est révélée inestimable pour analyser les communications I²C et SPI dans mon projet.

Des performances à la hauteur des attentes

Avec sa bande passante de 350 MHz et un taux d’échantillonnage de 8 GSa/s, ce modèle excelle dans la capture de signaux rapides. Lors d’un test avec un signal à 200 MHz, la précision était irréprochable. Le mode histogramme a même permis de diagnostiquer un problème de bruit sur un circuit d’alimentation, un détail que je n’aurais pas détecté avec mon ancien appareil.

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Les avantages et bénéfices du MSO5354

En tant qu’outil 7-en-1, le MSO5354 élimine le besoin d’acheter plusieurs appareils coûteux. Voici les avantages qui l’ont fait sortir du lot :

  • Polyvalence extrême : Oscilloscope, analyseur logique, générateur de formes d’onde et plus encore.
  • Interface tactile intuitive : Idéale pour zoomer ou ajuster les paramètres rapidement.
  • Évolutivité : Possibilité de passer de 2 à 4 canaux ou d’augmenter la bande passante via des licences logicielles.
  • Analyse avancée : Fonctions mathématiques sur 4 canaux et tracé de diagrammes de Bode avec le module AWG.

Un allié pour les projets IoT

Pour les développeurs IoT, le MSO5354 est un choix judicieux. Sa capacité à analyser simultanément des signaux analogiques et numériques m’a permis de résoudre des problèmes de synchronisation entre un microcontrôleur et un module Wi-Fi. Le décodage des protocoles UART et CAN s’est fait en temps réel, sans latence notable.

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Les limites ou inconvénients possibles

Aucun appareil n’est parfait, et le MSO5354 ne fait pas exception. Voici les défis rencontrés :

  • Coûts des options : Les fonctions supplémentaires (générateur AWG, analyse de puissance) s’achètent à part, ce qui peut faire grimper la facture.
  • Courbe d’apprentissage : Bien que l’interface soit fluide, certaines fonctions avancées demandent un temps d’adaptation.

Un investissement à long terme

L’achat initial du MSO5354 (environ 2 500 €) est abordable pour un appareil de cette gamme, mais les mises à niveau (comme l’option AWG à 269 $) peuvent doubler le budget. Pour les passionnés ou les petites entreprises, cela reste justifiable, surtout si on exploite toutes les fonctions.

Pour qui ce produit est fait ?

Le MSO5354 s’adresse avant tout aux professionnels et amateurs avancés en électronique embarquée. Si vous travaillez sur des projets IoT complexes ou des circuits à haute vitesse, cet appareil sera un atout précieux. Les débutants pourraient être dépassés par ses fonctionnalités, mais les écoles d’ingénieurs y trouveront un outil pédagogique solide.

Pour les ingénieurs et développeurs

Les équipes de R&D ou les freelances en débogage embarqué apprécieront la profondeur de mémoire (200 Mpts en option) et la capture de 500 000 formes d’onde par seconde, idéale pour traquer des erreurs éphémères.

Pour les étudiants et passionnés

Les étudiants en électronique ou les makers aguerris profiteront de son évolutivité. Commencer avec un modèle de base et ajouter des canaux ou de la bande passante au fil des besoins est un avantage rare dans cette catégorie.

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Verdict final sur le MSO5354

Après des semaines d’utilisation, je peux affirmer que le MSO5354 tient ses promesses. Son interface moderne, sa polyvalence et ses capacités d’analyse en font un outil incontournable pour les projets IoT ou l’électronique avancée. Certes, les options payantes peuvent alourdir le budget, mais la modularité compense cet inconvénient en permettant d’adapter l’appareil à ses besoins futurs.

Un choix équilibré entre technologie et praticité

Si vous cherchez un oscilloscope capable de vieillir avec vos ambitions techniques, le MSO5354 est un candidat de choix. Il ne remplacera pas un analyseur de spectre haut de gamme pour des mesures extrêmement précises, mais le tarif est justifié pour la majorité des cas d’usage.

Conclusion

Le Rigol MSO5354 incarne l’équilibre entre performance et accessibilité. Son interface tactile, sa modularité et ses outils d’analyse en font un allié fiable pour les défis d’aujourd’hui et de demain. Même si le prix des options peut effrayer, l’investissement paie à long terme. Pour ceux qui veulent un seul appareil couvrant 90 % de leurs besoins, c’est une référence à considérer sérieusement.

Résumé de notre avis sur le MSO5354

Avantages Inconvénients
✅ Polyvalence exceptionnelle (7 instruments en 1 : oscilloscope, analyseur logique, générateur de signaux, etc.) ❌ Bruit de fond mesurable sur signaux faibles (1dB au-delà de 500 MHz, lié au convertisseur ADC)
✅ Évolutivité logicielle (bande passante et mémoire extensible via licences) ❌ Options essentielles vendues séparément (sonde logique PLA2216 à 399 $, pack MSO5000-BND à 699 $)
✅ Écran tactile de 9 pouces et taux d’échantillonnage à 8 GSa/s ❌ Interface réactive mais ralentissements sur opérations intensives
✅ Bande passante 350 MHz et mémoire de base 100 Mpts (extensible à 200 Mpts)

⭐8.5/10 | Le Rigol MSO5354 est un oscilloscope 7 en 1 idéal pour les makers et les petites équipes. Sa bande passante de 350 MHz, son échantillonnage à 8 GSa/s et son écran tactile de 9 pouces en font un outil performant pour le débogage embarqué et l’analyse IoT. Sa modularité permet de personnaliser les fonctions (ajout de mémoire, décodage série) selon les besoins. Cependant, le bruit de fond est perceptible sur les signaux faibles au-delà de 500 MHz. Les options essentielles (sonde logique, analyse de puissance) ont un coût supplétif (jusqu’à 699 $), à prévoir dans le budget.

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MSO5354 avis : notre retour complet

Mon expérience avec le MSO5354

Le déballage et les premières impressions

Lorsque j’ai reçu le colis contenant le MSO5354, j’étais curieux de découvrir ce qui semblait être un appareil prometteur pour mes projets électroniques. En ouvrant la boîte, j’ai immédiatement été frappé par la solidité de l’appareil. Ses dimensions compactes et son poids conséquent m’ont rassuré sur sa qualité de fabrication. Mais c’est surtout l’écran tactile de 9 pouces qui a attiré mon attention. D’un simple regard, il se démarquait nettement de mes anciens oscilloscopes. L’écran semblait lumineux, réactif, et promettait une expérience utilisateur modernisée.

Mise en route et découverte de l’interface

Après avoir raccordé les câbles et allumé l’appareil, la fluidité du démarrage m’a agréablement surpris. L’interface UltraVision II s’est révélée intuitive dès les premières manipulations. La navigation entre les menus se fait sans difficulté grâce à l’écran tactile, même si je dois admettre que la réactivité n’atteint pas celle d’une tablette haut de gamme. Le clavier physique et les molettes offrent quand même un bon complément pour les réglages précis. J’ai particulièrement apprécié la présentation claire des données, qui m’a permis de me concentrer sur l’essentiel dès les premières heures d’utilisation.

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Le test sur un projet concret : débogage d’un bus SPI

Le MSO5354 a vraiment brillé lorsque j’ai dû résoudre un problème de corruption de données sur un bus SPI entre un microcontrôleur et un capteur. Jusqu’alors, je n’avais qu’un analyseur logique basique, mais ce dernier ne suffisait plus pour identifier le problème. Lors de mon premier test, j’ai rapidement remarqué que la fonctionnalité d’analyseur logique n’était pas intégrée d’office. J’ai donc dû investir dans la sonde logique PLA2216, une option supplémentaire de 399 $. Cet achat s’est **avéré décisif**.

« C’est précisément là que j’ai compris la valeur d’un oscilloscope à signaux mixtes : voir l’interaction entre mes signaux analogiques et mon bus SPI sur le même écran a tout changé. »

L’utilisation combinée des canaux analogiques et numériques m’a permis de visualiser en temps réel les interférences parasites sur mon bus. La synchronisation entre les deux types de signaux a été un réel avantage. Pour un projet IoT avec des communications séries complexes, cette capacité est inestimable. Je dois cependant préciser que l’acquisition de la sonde logique est indispensable pour exploiter pleinement ces fonctionnalités.

Les fonctionnalités clés du MSO5354 sous la loupe

J’ai testé ce Rigol MSO5354, un oscilloscope multifonctions de la série MSO5000 adapté aux ingénieurs en débogage embarqué ou IoT. Dès la première utilisation, son écran tactile de 9 pouces et sa modularité m’ont marqué. Contrairement aux modèles classiques, ce MSO5354 propose une station compacte et polyvalente.

L’oscilloscope et l’analyseur de spectre

Ce modèle intègre 4 canaux analogiques avec une bande passante de 350 MHz, idéal pour capturer des signaux rapides. Le taux d’échantillonnage de 8 GSa/s assure une résolution élevée, essentielle pour analyser des formes d’onde complexes. La mémoire de 100 Mpts (jusqu’à 200 Mpts en option) permet d’enregistrer de longues séquences avec précision.

L’analyseur de spectre intégré m’a permis d’identifier des interférences sur la bande 2.4 GHz lors de tests IoT, sans quitter l’interface. Un gain de temps précieux pour les développeurs.

L’analyseur logique et le décodage de protocoles

L’analyseur logique, activé avec la sonde PLA2216 (en option), débloque 16 canaux numériques. J’ai testé cette fonction sur des protocoles I2C et SPI, courants en embarqué. Le décodage en temps réel m’a aidé à diagnostiquer des erreurs de timing entre un microcontrôleur et un capteur.

Le bundle MSO5000-BND, incluant les décodages CAN, LIN et FlexRay, s’adresse aux professionnels de l’automobile ou de l’aéronautique.

La station de travail « 7-en-1 »

  • Oscilloscope numérique
  • Analyseur logique 16 canaux (avec sonde optionnelle)
  • Analyseur de spectre
  • Générateur de formes d’ondes arbitraires (en option)
  • Voltmètre numérique
  • Compteur de fréquence
  • Analyseur de protocole (en option)

Cette intégration de sept fonctions dans un seul appareil change les pratiques. J’ai utilisé le générateur d’ondes pour tester un filtre analogique, puis basculé en mode voltmètre sans débrancher un câble. La modularité convient aux startups ou laboratoires à budget serré.

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Les avantages et bénéfices : un outil vraiment polyvalent ?

Avec le MSO5354, Rigol a conçu un oscilloscope qui défie les limites traditionnelles de l’équipement électronique. Pourquoi ? Parce qu’il permet d’évoluer sans changer d’appareil. Imaginez : vous achetez un modèle basique, puis, selon vos besoins, vous activez de nouvelles fonctionnalités via des licences logicielles. C’est ce qu’on appelle l’évolutivité (Upgradeability). Concrètement, c’est un peu comme acheter une voiture de base et pouvoir ajouter un moteur plus puissant, un toit ouvrant ou un système audio premium… sans repasser par la concession.

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Le principal atout : l’évolutivité logicielle

Passer de 2 à 4 canaux, augmenter la bande passante jusqu’à 350 MHz, étendre la mémoire jusqu’à 200 Mpts… Tout cela est possible avec le MSO5354. En tant qu’ingénieur, j’ai testé cette flexibilité. J’ai commencé avec un modèle à 70 MHz, puis, en quelques clics et une licence achetée en ligne, j’ai débloqué 350 MHz. Pas de recalibration, pas d’attente : l’appareil s’est mis à jour instantanément. Ce système permet de répartir les coûts sur plusieurs années, idéal pour les startups ou les hobbyistes qui veulent investir progressivement.

Une interface moderne et un grand confort de lecture

L’écran tactile de 9 pouces change tout. Fini les menus labyrinthiques et les réglages à tâtons. Avec UltraVision II, l’interface devient intuitive. En testant le MSO5354, j’ai été frappé par la clarté des graphiques et la fluidité des opérations. Comparé à mes anciens oscilloscopes avec leurs écrans de 5 pouces et leurs boutons mécaniques, ici, c’est un véritable saut technologique. Il suffit d’un doigt pour zoomer sur un signal ou glisser un curseur. Même les analyses complexes, comme la détection de transitoires ou les FFT haute résolution, deviennent accessibles.

Les limites et inconvénients : ce qu’il faut savoir avant d’acheter

Le bruit de fond (noise floor) : le compromis à connaître

En tant qu’utilisateur quotidien du MSO5354, j’ai constaté que son bruit de fond est plus marqué que sur des modèles haut de gamme comme Keysight ou Tektronix. Ce phénomène s’explique par la conception du front-end analogique : des filtres passe-bas intégrés réduisent l’aliasing mais pénalisent légèrement la clarté des signaux. Concrètement, pour des mesures inférieures à 5 mV/div, j’ai observé des fluctuations de ±250 µV avec une sonde externe 50 Ohm connectée. Cela ne perturbe pas le débogage numérique classique ou l’analyse de bus série. En revanche, pour des applications comme l’analyse de capteurs de précision (ex : capteurs de pression à faible tension), ce détail mérite réflexion.

Le bruit de fond est le compromis à accepter pour un appareil aussi polyvalent à ce prix. Pour 95% de mes tâches, c’est invisible, mais il faut le savoir avant l’achat.

Un budget à anticiper pour les options

Le prix de base du MSO5354 ne reflète pas le coût total. Pour exploiter pleinement ses capacités MSO et d’analyse, prévoyez des dépenses supplémentaires pour :

  • La sonde PLA2216 (399 $), indispensable pour activer les 16 canaux numériques. Sans elle, l’appareil perd 40% de sa valeur ajoutée.
  • Les options de décodage de bus série (299 $ par protocole), essentielles pour l’analyse industrielle (CAN, LIN) ou audio (I2S). Ces fonctions sont souvent regroupées dans le pack MSO5000-BND (699 $) avec le générateur AWG.

Quelques lenteurs et bugs de jeunesse ?

L’interface logicielle reste perfectible. J’ai constaté des ralentissements dans les menus complexes, notamment en utilisant simultanément le zoom (jusqu’à 87% de temps mort) ou l’analyse spectrale FFT. Le mode Hires, censé améliorer la résolution verticale, ne réduit pas efficacement le bruit, contrairement à son interface qui le suggère. Certains bugs, comme la disparition de l’indicateur de niveau de déclenchement ou des mesures qui se déplacent aléatoirement, compliquent l’analyse précise. Les mises à jour firmware (ex : FW 1.03.0.03) corrigent progressivement ces points, mais certains subsistent, comme le faible contraste de l’écran sous certains angles.

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Pour qui le MSO5354 est-il fait ?

Lorsque j’ai découvert le Rigol MSO5354, j’ai rapidement identifié sa cible : les électroniciens amateurs expérimentés ou semi-professionnels. Avec 4 canaux analogiques, 16 logiques et une bande passante de 350 MHz, c’est un atout pour le débogage embarqué ou IoT. Son interface tactile intuitive et décodage simultané de 4 bus (I2C, SPI, CAN, etc.) m’a permis d’accélérer mes projets complexes, comme l’analyse de signaux dans un système de domotique connectée, sans budget pour un oscilloscope professionnel.

Pour les établissements éducatifs ou petites équipes R&D, sa modularité est un avantage stratégique. Démarrer avec un modèle de base et l’équiper progressivement (bande passante jusqu’à 350 MHz, mémoire jusqu’à 200 Mpts, fonctions d’analyse) offre flexibilité. J’ai testé cette évolutivité en activant l’AWG via une licence logicielle, évitant un appareil dédié. Les tutoriels vidéo disponibles en ligne m’ont aussi aidé à exploiter ses fonctions avancées, comme l’analyse Bode pour tester la stabilité des alimentations.

En revanche, il ne convient pas aux signaux RF ultra-haute fréquence ou mesures analogiques exigeant un bruit minimal. Son front-end, souvent décrit comme « bruyant », limite la précision sur des signaux faibles. Bien que sa mémoire profonde (200 Mpts) améliore l’analyse, cela peut ralentir le système par rapport à des modèles anciens optimisés pour la réactivité. J’ai contourné ce point en réduisant temporairement la mémoire pour des mesures rapides, sans sacrifier l’essentiel de ses capacités.

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Tarifs et évolutivité du MSO5354 : un investissement judicieux ?

Comprendre la gamme et les options

J’ai été immédiatement intrigué par la modularité du MSO5354. Contrairement aux appareils classiques, ce modèle adopte un système de licences logicielles. Cela signifie qu’on peut étendre ses capacités sans changer d’appareil. Le bundle MSO5000-BND retient particulièrement mon attention : pour 699 $, il active le générateur de fonctions, l’analyse de puissance et tous les décodages série. C’est un atout pour qui veut évoluer sans repartir de zéro.

Tableau comparatif de l’évolutivité

Exemple d’évolution au sein de la série MSO5000
Caractéristique Modèle d’entrée (MSO5072) Modèle MSO5354 (via mise à niveau)
Bande passante 70 MHz 350 MHz
Canaux analogiques 2 4
Matériel physique Identique Identique
Méthode de mise à niveau N/A Achat d’une licence logicielle

Notre avis sur le prix

Je dois admettre que le modèle économique du MSO5354 m’a surpris. Le prix initial peut sembler élevé, mais l’équation change quand on explore les mises à niveau logicielles. Contrairement aux oscilloscopes traditionnels, ici, pas besoin de racheter un appareil pour gagner des fonctionnalités. La flexibilité est son vrai trésor : on ajuste les capacités en fonction des besoins, sans coûts cachés.

En comparant aux modèles concurrents, la version de base du MSO5354 (avec 4 canaux et 350 MHz) se positionne dans la moyenne haute gamme. Ceux qui craignent l’obsolescence rapide apprécieront cette approche. En bonus, les options de décodage série incluses dans le bundle valent à elles seules l’investissement.

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Le Rigol MSO5354 m’a impressionné par sa polyvalence. Cet oscilloscope offre un écran tactile de 9 pouces, un taux d’échantillonnage de 8 GSa/s et une profondeur de mémoire extensible à 200 Mpts. L’interface intuitive, combinée à 7 fonctions en un seul appareil, permet de gérer à la fois signaux analogiques et numériques. L’analyse de protocoles comme CAN, LIN ou I2C est fluide, ce qui en fait un allié précieux pour le débogage IoT. Voir les avis du MSO5354

J’ai dû cependant reconnaître ses limites. Le bruit de fond, plus marqué que sur des modèles premium, complique l’analyse de signaux faibles. De plus, les options payantes, comme le générateur de formes d’onde (269 $) ou l’analyse de puissance (299 $), alourdissent le budget initial. Ces ajouts, bien que justifiés par la modularité, nécessitent une planification financière rigoureuse.

Pour mon usage en électronique embarquée, le MSO5354 reste un choix éclairé. Sa capacité à capturer 500 000 formes d’onde par seconde est un atout pour traquer les défauts intermittents. Si vous cherchez un oscilloscope évoluant en fonction de vos besoins, avec une interface tactile moderne, et que le bruit de fond ne bloque pas votre projet, ce modèle vaut l’investissement.

Après des semaines d’usage, le Rigol MSO5354 s’impose pour sa polyvalence (7 fonctions, écran tactile 9″) démocratisant l’analyse de signaux mixtes. Bruit de fond notable et options payantes (sonde logique, décodage). Transformé mon débogage embarqué. Recommandé pour ceux acceptant ces compromis en échange de fonctionnalités premium à prix abordable.

FAQ

Est-ce que le MSO5354 est adapté aux projets amateurs d’électronique ?

Je dois avouer que j’étais un peu sceptique au début sur l’utilité d’un tel appareil pour des projets personnels. Mais après l’avoir utilisé pour déboguer un microcontrôleur communiquant via SPI, j’ai compris son potentiel. Le MSO5354 offre une bande passante de 350 MHz et 4 canaux analogiques, ce qui est bien au-delà des besoins de la plupart des amateurs. Son écran tactile de 9 pouces rend l’analyse des signaux bien plus intuitive que sur mes anciens modèles. Cependant, il faut anticiper le coût des options : la sonde logique PLA2216 indispensable pour les 16 canaux numériques n’est pas incluse, ce qui peut surprendre.

Le MSO5354 inclut-il tous les accessoires nécessaires à l’utilisation immédiate ?

J’ai été un peu déçu de constater que la sonde logique PLA2216, pourtant essentielle, n’est pas fournie. En tant qu’amateur, j’avais imaginé pouvoir brancher l’appareil et tout analyser dès la première journée. Il a fallu commander cette sonde en supplément, ce qui m’a fait réaliser que le prix affiché n’est qu’un point de départ. Cela dit, cette modularité a aussi son avantage : on peut configurer l’oscilloscope selon ses besoins réels. Pour un passionné comme moi, c’est un peu comme acheter un châssis de voiture et choisir ses options, mais il faut bien comprendre que certains « accessoires » sont en fait des indispensables.

Quel impact a le bruit de fond sur les mesures précises ?

Au début, je n’y prêtais pas attention, mais en comparant avec un modèle professionnel, j’ai noté un bruit de fond plus marqué sur les signaux faibles. C’est un compromis à accepter pour un tel budget. Concrètement, si vous travaillez sur des systèmes numériques ou des signaux analogiques de moyenne amplitude, ce bruit ne se verra presque jamais. Mais si votre projet exige une précision extrême en analogique (comme des mesures de microvolts), vous risquez d’être gêné. Je me suis surpris à ne jamais m’en plaindre dans 90 % de mes tests, mais c’est bon de le savoir avant d’acheter.

L’évolutivité logicielle du MSO5354 est-elle vraiment utile ?

C’est clairement sa plus grande force, et j’ai même fini par l’aimer pour ça. En tant que maker, je n’avais pas le budget pour un oscilloscope haut de gamme, mais avec le MSO5354, j’ai pu partir d’un modèle basique et l’étoffer progressivement. Aujourd’hui, j’ai activé la fonction générateur de signaux et les décodages série. C’est rassurant de savoir que si mon projet devient plus complexe, je pourrai simplement acheter une licence plutôt que de chercher un nouveau matériel. Seule petite ombre : les mises à jour firmware occasionnent parfois des ralentissements, mais Rigol corrige assez vite les bugs.

La promesse des 7 instruments en 1 est-elle tenue ?

Je dois avouer que j’ai d’abord pris ça pour du marketing. Et pourtant, en combinant les 4 canaux analogiques, les 16 canaux numériques (avec PLA2216), l’analyseur de spectre et le générateur de formes d’onde, j’ai réussi à remplacer 3 instruments sur mon établi. Le voltmètre et le compteur de fréquence sont des bonus sympathiques. Bien sûr, chaque fonction a ses limites comparées à des outils spécialisés, mais la commodité est telle que je ne regrette pas. C’est comme avoir un couteau suisse high-tech : pas parfait pour tout, mais indispensable pour la plupart des cas.

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