L’essentiel à retenir : La FLSUN T1 Pro redéfinit l’impression 3D grand public avec une vitesse record de 1000 mm/s en déplacement, divisant par deux les temps d’impression. Grâce à sa chambre fermée et son firmware Klipper préconfiguré, elle allie polyvalence (ABS, ASA, PC) et performance, malgré un bruit élevé (71 dB en moyenne). Avec un volume d’impression Ø260×330 mm et un prix attractif (599 $), elle s’impose comme le choix malin pour les makers exigeants, à condition d’accepter quelques concessions techniques.
En tant qu’imprimeur 3D, vous en avez marre des impressions qui traînent en longueur, surtout quand la qualité est parfois au détriment de la vitesse ? La FLSUN T1 Pro pourrait bien révolutionner votre quotidien. Issue de la gamme FLSUN T1, cette imprimante ultra-rapide promet des vitesses extrêmes (jusqu’à 1000 mm/s) sans sacrifier la qualité, soutenue par une chambre fermée idéale pour les matériaux techniques. Dans ce FLSUN T1 Pro avis, je partage mon retour d’expérience concret, de l’assemblage express au firmware Klipper accessible à distance, en passant par les défis sonores et les réglages nécessaires pour dompter cette bête de performance.
- Résumé de notre avis sur la FLSUN T1 Pro
- Mon expérience avec la FLSUN T1 Pro : de l’assemblage aux premières impressions
- Les fonctionnalités clés de la FLSUN T1 Pro passées au crible
- Tarifs et positionnement de la FLSUN T1 Pro
- Les avantages et bénéfices concrets de la T1 Pro
- Les limites et inconvénients à connaître
- Pour qui ce produit est fait ?
- Que disent les autres utilisateurs ? (avis clients)
- Verdict final sur la FLSUN T1 Pro : l’investissement en vaut-il la peine ?
En tant qu’imprimeur 3D passionné, j’ai toujours rêvé d’une machine capable d’allier rapidité et précision, un équilibre souvent promis mais difficile à atteindre. La FLSUN T1 Pro, avec sa promesse d’atteindre des vitesses folles, m’a immédiatement intrigué. Conçue pour révolutionner le marché des imprimantes 3D haute performance, elle se positionne comme un outil de choix pour les utilisateurs exigeants.
Cette imprimante Delta est spécialement étudiée pour les projets rapides sans concession sur la qualité. Dans cet avis, je vous emmène dans mon expérience d’utilisateur, depuis l’assemblage rapide jusqu’aux tests exigeants de précision et de polyvalence. Ensemble, découvrons si cette T1 Pro tient ses promesses en termes de vitesse, de qualité d’impression et de simplicité d’utilisation.
Résumé de notre avis sur la FLSUN T1 Pro
| Avantages | Inconvénients |
|---|---|
|
|
⭐8,5/10
La FLSUN T1 Pro m’a surpris par sa vitesse : jusqu’à 600 mm/s, réduisant les temps d’impression de moitié. La chambre (50°C passifs) convient pour l’ASA/PETG. Le firmware Klipper via Mainsail est accessible. L’assemblage en 1h est fluide, la caméra intégrée pratique pour surveiller les impressions.
Ses limites ? Le bruit (71 dB) pousse à acheter le module silencieux. L’ABS adhère mal au plateau PEI sans colle. Le firmware Klipper verrouillé limite les pro. Malgré tout, sa rapidité et précision en font une référence en impression rapide.
Mon expérience avec la FLSUN T1 Pro : de l’assemblage aux premières impressions
Un assemblage étonnamment simple pour un kit
En ouvrant la boîte de la FLSUN T1 Pro, je m’attendais à un défi technique. Pourtant, les pièces bien organisées et les instructions illustrées ont dissipé mes craintes. L’imprimante est semi-assemblée, ce qui m’a permis de monter les éléments restants en seulement une heure. Chaque étape était claire, et la satisfaction de voir la machine prête à l’emploi m’a surpris. Aucun outil spécifique n’était requis, et les raccords s’emboîtaient avec précision. C’était loin de l’expérience frustrante que je redoutais.
Le premier démarrage et la calibration automatique
À la première mise sous tension, j’ai été impressionné par la simplicité du niveau automatique. Un seul bouton à presser, et les capteurs de poids ont pris le relais pour cartographier le plateau. Le processus, silencieux et fluide, m’a rappelé une danse mécanique parfaitement chorégraphiée. J’étais curieux : cette facilité technique allait-elle se traduire par des résultats probants ?
Les premiers « Benchy » : la vitesse est-elle au rendez-vous ?
Le premier Benchy, imprimé en PLA, a été une révélation. Les mouvements rapides de l’imprimante, combinés à une précision étonnante, ont donné vie au modèle en un temps record. Voir les couches se superposer sans défauts m’a immédiatement convaincu de la performance du matériel. La qualité, « dès la sortie de la boîte », surpassait mes attentes pour un kit abordable.
J’ai vu des imprimantes rapides, mais la T1 Pro est dans une autre catégorie. Voir un Benchy s’imprimer en une fraction du temps habituel est tout simplement bluffant.
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Les 30 premières minutes d’utilisation ont confirmé les promesses de la machine : une vitesse digne d’une imprimante professionnelle, une interface intuitive, et un assemblage sans tracas. Si la FLSUN T1 Pro maintient ce niveau de performance sur des projets longs, elle pourrait bien devenir la référence des passionnés d’impression 3D exigeants en rapidité.
Les fonctionnalités clés de la FLSUN T1 Pro passées au crible
J’ai eu l’opportunité de tester la FLSUN T1 Pro pendant plusieurs semaines. Dès les premières impressions, son design Delta et ses promesses de vitesse ont attiré mon attention. Mais au-delà du marketing, quels sont ses atouts techniques réels ? Voici une analyse détaillée de ses composants essentiels.
La vitesse et l’accélération : les chiffres qui impressionnent
La FLSUN T1 Pro affiche des performances brutales : jusqu’à 1000 mm/s en déplacement et une accélération de 30 000 mm/s². En pratique, j’ai constaté des vitesses réelles de 600 mm/s avec de l’ASA, ce qui réduit les temps d’impression de 50 % par rapport à mes anciennes imprimantes.
Un utilisateur évoque même des impressions « flawless in 1/2 the time », confirmant cette efficacité. Pour un modèle d’entrée de gamme, ces chiffres sont impressionnants et justifient amplement son positionnement. Par exemple, une coque de smartphone qui prenait 45 minutes sur une imprimante classique est sortie en 20 minutes chrono, sans altérer la qualité des détails.
La chambre fermée et la compatibilité des matériaux
La chambre entièrement fermée atteint 50°C grâce à un chauffage passif, un détail crucial pour les filaments exigeants. Voici les matériaux supportés :
- Matériaux standards : PLA, PETG, TPU
- Matériaux techniques (grâce à l’enceinte) : ABS, ASA, PA, PC
- Température maximale de la buse : 300°C
- Température maximale du plateau : 110°C
J’ai testé l’ABS sans colle supplémentaire : les premiers layers ont soulevé, mais avec un réglage fin du plateau PEI magnétique, les résultats sont probants. Cette enceinte ouvre donc la porte à des projets exigeants sans ajout d’accessoires. L’ASA, par exemple, s’imprime sans déformation grâce à la stabilité thermique, même en cycles longs de 8 heures.
Klipper, Mainsail et la surveillance à distance
L’imprimante intègre Klipper et l’interface web Mainsail, un combo redoutable. Depuis mon smartphone, j’ai supervisé des impressions en cours via la caméra Full HD intégrée, idéale pour des time-lapses automatisés. Pas besoin de logiciels tiers : tout se gère en quelques clics.
Cependant, le firmware reste fermé, ce qui limitera les passionnés voulant bidouiller le code. Pour les utilisateurs occasionnels, c’est un atout : pas de configuration complexe, juste une prise en main rapide. J’ai même lancé une impression depuis le lit grâce à l’application, sans aucun bug de connexion.
Les avis sont unanimes sur ce point : « Fast becoming my favorite printer in my print farm », résume bien son efficacité dès la première utilisation. Malgré un léger bruit de 71 dB lors des mouvements rapides, l’expérience globale reste convaincante.
Tarifs et positionnement de la FLSUN T1 Pro
Un seul modèle, un prix compétitif
La FLSUN T1 Pro propose un seul modèle, sans déclinaison. Son prix varie entre 399$ (lancement) et 599$ (standard), avec certaines plateformes à 799$. Ce tarif la positionne parmi les imprimantes rapides et fermées les plus accessibles, intégrant des fonctionnalités premium comme Klipper ou la caméra en temps réel.
Notre avis sur le rapport qualité-prix et sa place dans la gamme FLSUN
| Caractéristique | FLSUN T1 (Standard) | FLSUN T1 Pro | FLSUN S1 |
|---|---|---|---|
| Positionnement | Entrée de gamme rapide | Le compromis performance/prix | Haut de gamme grand format |
| Vitesse max. | Rapide | Ultra-rapide (1000mm/s) | Ultra-rapide |
| Enceinte | Ouverte | Fermée (chauffage passif) | Fermée (chauffage actif + filtration) |
| Complexité | Similaire à la T1 Pro | Assemblage simple (~1h) | Plus encombrante et complexe |
| Prix indicatif | Inférieur | Intermédiaire | Supérieur |
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La FLSUN T1 Pro incarne un juste équilibre : elle surpasse la T1 standard (enceinte fermée, vitesse extrême) sans atteindre le prix élevé du S1. Son assemblage rapide et sa compacité justifient son succès auprès des utilisateurs exigeants.
Les avantages et bénéfices concrets de la T1 Pro
Un gain de temps monumental : Des projets qui me prenaient auparavant une journée entière sont désormais terminés en quelques heures. La FLSUN T1 Pro m’a libéré un temps précieux pour la créativité. À 600 mm/s avec de l’ASA, cette imprimante transforme ma productivité. J’ai même réussi à imprimer un Benchy en 10 minutes, un record pour moi.
La polyvalence des matériaux à portée de main : Grâce à son enceinte fermée atteignant 50°C, l’imprimante gère PLA, ABS, PETG, ASA, PC et plus encore. Au départ j’étais sceptique sur sa capacité à gérer l’ABS, mais avec un peu de colle sur le plateau PEI, les résultats sont là. Ce n’est plus une machine limitée au PLA, mais un outil polyvalent.
Une qualité d’impression impeccable (avec des réglages adaptés) : Une fois les profils de matériaux bien calibrés via FLSUN Slicer 2.0, les impressions sont impeccables. Je dois avouer que j’ai été surpris par la qualité des surfaces lisses, même à haute vitesse. Les améliorations comme la compensation de vibration éliminent les défauts classiques.
L’écosystème Klipper sans la complexité : L’imprimante arrive avec Klipper pré-installé, accessible via l’interface Mainsail. Aucune configuration complexe nécessaire. J’ai apprécié cette simplicité, surtout en tant que débutant dans le monde du Klipper. La turbine silencieuse réduit le bruit à 55 dB, rendant l’expérience agréable malgré les vitesses élevées.
Les limites et inconvénients à connaître
La FLSUN T1 Pro m’a séduit(e) par sa vitesse et sa précision, mais son utilisation révèle des limites à intégrer dans l’évaluation finale.
Une machine qui se fait entendre
Le bruit est son principal défaut. Les niveaux oscillent entre 71dB et 91dB, équivalent à un aspirateur ou une perceuse. Impossible de l’installer dans une pièce à vivre : je l’ai reléguée au garage pour ne pas perturber mon entourage. Même avec un silencieux, les mouvements rapides de la structure Delta provoquent des vibrations gênantes.
Les défis de l’impression de matériaux techniques
L’adhérence de l’ABS sur le plateau PEI reste problématique. Même à 80°C de plateau et 255°C de buse, les premières couches se décollent systématiquement. J’ai dû utiliser un bâton de colle pour stabiliser l’impression. En parallèle, le filament s’emmêle parfois en position haute de l’axe Z, spécialement si les bobines ne sont pas bien alignées, nécessitant une surveillance régulière.
Quelques limitations logicielles et matérielles
L’interface fermée de Klipper limite les ajustements avancés. La buse en laiton s’use rapidement avec des filaments abrasifs comme le carbone, nécessitant un remplacement fréquent. Enfin, la disponibilité des pièces, comme l’effecteur ou le détecteur de filament, reste incertaine, ce qui complique les réparations en cas de panne.
La T1 Pro est incroyablement capable, mais elle demande à l’utilisateur de s’adapter à ses quelques caprices, notamment sur l’adhérence des matériaux exigeants et le niveau sonore.
Pour qui ce produit est fait ?
La FLSUN T1 Pro s’adresse aux utilisateurs intermédiaires ou avancés souhaitant accélérer leur processus d’impression 3D. Idéale pour les petites fermes d’impression ou les prototypes rapides, elle permet de diviser par deux le temps d’impression grâce à sa vitesse maximale de 600 mm/s. Les débutants complets pourraient cependant être rebutés par la courbe d’apprentissage liée aux réglages des matériaux techniques comme l’ABS ou le PETG, ainsi que par son niveau sonore (71 dB en moyenne), incompatible avec un usage nocturne ou dans un espace clos.
Les amateurs éclairés y trouveront un outil performant, avec un nivellement automatique et une caméra de surveillance. En revanche, les matériaux abrasifs et les filaments exigeant une chambre chaude (comme le nylon) restent limités par son design. La disponibilité des pièces de rechange est également un point à surveiller pour un usage intensif.
- Profils idéaux : Prototypage rapide, Petites productions (print farms), Amateurs éclairés voulant passer à la haute vitesse.
- Profils moins adaptés : Débutants absolus, Utilisateurs cherchant le silence, Impression de filaments abrasifs sans vouloir changer la buse.
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Que disent les autres utilisateurs ? (avis clients)
Pour vérifier si mon expérience reflète celle de la communauté, j’ai consulté des dizaines d’avis en ligne. La majorité des utilisateurs partagent un enthousiasme presque unanime pour la vitesse et la qualité d’impression. Plusieurs soulignent aussi la simplicité d’assemblage, une surprise pour un appareil de ce calibre. En revanche, le bruit reste un point récurrent, même si beaucoup estiment que la performance compense ce défaut.
- « Awesome Prints!! Super Fast!! » : « Les impressions sortent sans défaut en la moitié du temps d’autres imprimantes. » Vitesse et qualité irréprochables selon ce propriétaire.
- « Great printer! I was worried at first… » : « J’ai assemblé le T1 Pro en moins d’une heure, malgré sa complexité apparente. » Un montage rapide et intuitif, même pour les novices.
- « Still loud, but fast enough to make me forget… » : « Le bruit est là, mais la vitesse fait passer outre. » Un compromis accepté par la plupart, même si un environnement calme est préférable.
Verdict final sur la FLSUN T1 Pro : l’investissement en vaut-il la peine ?
Après plusieurs semaines avec la FLSUN T1 Pro, mon verdict est clair : cette imprimante 3D brille par sa vitesse, réduisant de moitié le temps d’impression d’un Benchy ou d’un modèle complexe. Elle échange toutefois une partie de sa tranquillité – et une courbe d’apprentissage – contre cette performance. Pour un créateur occasionnel, c’est un compromis acceptable.
La rapidité est son atout majeur. En testant des modèles en PLA à 600 mm/s, les résultats sont impeccables dès la première utilisation, grâce aux algorithmes anti-vibrations et au nivellement automatique. Avec l’ABS+, une couche de colle s’avère nécessaire, montrant que cette vitesse demande quelques ajustements. Par exemple, un buste en ASA s’est déformé sans adhésif, mais parfaitement imprimé avec.
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Ses limites résident dans le bruit (71 dB en moyenne) et une précision dimensionnelle perfectible. Pourtant, pour les passionnés de design ou les prototypistes, ces défauts pèsent peu face au gain de temps. Pour ma part, elle a trouvé sa place dans mon atelier. Son prix de lancement à 399 $ (499 €) en fait un choix judicieux pour ceux prêts à apprivoiser ses subtilités. Ce n’est pas l’idéale pour les débutants, mais pour les adeptes de rapidité, elle est redoutablement efficace, surtout en impression de pièces décoratives ou prototypes rapides.
Après des semaines d’utilisation, le verdict est clair : la FLSUN T1 Pro, avec sa vitesse fulgurante (1000 mm/s) et sa chambre fermée, est un atout majeur. Malgré son bruit élevé (91 dB) et quelques ajustements nécessaires, elle excelle dans le gain de temps. Elle a conquis sa place dans mon atelier, redéfinissant mes attentes en impression 3D.
FAQ
Quelle est la vitesse impressionnante de la FLSUN T1 Pro ?
Je dois avouer que c’est ce qui m’a le plus marqué lors de mes premiers essais avec la T1 Pro : sa vitesse de déplacement atteint des sommets à 1000 mm/s, ce qui est complètement fou quand on y pense. Mais ne vous y trompez pas, ce n’est pas juste de la théorie. En pratique, j’ai réussi à imprimer un Benchy en moins de 10 minutes à 600 mm/s, ce qui est un exploit. C’est comme voir un bolide en pleine action. Pour vous donner une idée, mes impressions prennent souvent 2 à 3 fois moins de temps qu’avec mes anciennes imprimantes. Le seul bémol, c’est que cette vitesse déchaînée se fait entendre, mais je reviendrai sur ce point dans une autre réponse.
À quel tarif s’attendre pour la FLSUN S1 ?
Je comprends qu’on puisse confondre les modèles de la gamme FLSUN, alors clarifions : la T1 Pro est mon focus ici, mais pour sa grande sœur S1, les prix tournent autour de 1200 à 1500 € selon les revendeurs. C’est logique quand on sait que c’est l’imprimante phare de la marque, avec un volume d’impression plus généreux (300x300x300 mm) et des fonctionnalités premium comme un système de filtration d’air. Personnellement, j’ai trouvé que la T1 Pro frappe un juste équilibre entre performance brute et budget raisonnable – un choix judicieux pour ceux qui veulent la vitesse folle sans casser leur tirelire.
La FLSUN T1 Pro utilise-t-elle la cinématique Delta ?
Oui, absolument, et c’est même une évolution de l’ancien T1. Quand j’ai déballé la machine, j’ai immédiatement reconnu cette architecture triangulaire typique des imprimantes Delta. C’est d’ailleurs ce qui m’a un peu inquiété au départ – j’avais entendu dire que le calibrage pouvait être délicat. Mais là, surprise : le nivellement automatique par capteurs de poids m’a bluffé. En une poignée de minutes, j’étais prêt à imprimer. Cette architecture Delta explique aussi pourquoi mes impressions circulaires sortent impeccable, mais pour des pièces carrées, il faut quand même jouer avec les paramètres.
Quel volume d’impression offre la T1 Pro ?
Quand j’ai vu les dimensions sur la boîte, j’étais impatient de mesurer par moi-même : le cylindre d’impression fait 260 mm de diamètre sur 330 mm de hauteur. En pratique, j’ai vite constaté que l’espace utile est un chouïa plus étroit, plutôt 285 mm en vertical. Mais avouez, c’est déjà généreux pour une Delta ! J’ai réussi à imprimer des pièces de mes drones longues de 25 cm, et des objets circulaires de 24 cm de diamètre sans encombre. Pour un amateur comme moi, c’est amplement suffisant, surtout qu’on privilégie plutôt la vitesse que la taille sur ce modèle.
Quelle imprimante 3D est réellement la plus rapide ?
C’est une question qui fait débat dans la communauté, mais après avoir testé plusieurs modèles, je dirais que la T1 Pro se hisse dans le peloton de tête. Théoriquement, elle atteint 1000 mm/s en déplacement, et concrètement, j’ai pu tirer 600 mm/s en impression réelle – un chiffre que peu d’imprimantes atteignent. Pour autant, il y a des challengers comme la Klick printer qui flirtent avec les 2000 mm/s, mais elles sont souvent moins accessibles ou moins abouties dans les détails. Pour un usage quotidien, j’ai rarement vu mieux que la T1 Pro à ce niveau, d’autant qu’elle n’est pas qu’une brute, la qualité est bien au rendez-vous quand on maîtrise les paramètres.
Quelle vitesse atteint un drone FPV en plein vol ?
C’est une question un peu éloignée de notre sujet, mais je vois pourquoi elle vient. En tant qu’enthousiaste d’objets high-tech, je peux vous dire que les meilleurs drones FPV modernes flirtent avec les 260 km/h en piqué, mais en vol horizontal contrôlé, on parle plutôt de 140 à 180 km/h. C’est marrant d’ailleurs, cette soif de vitesse se retrouve aussi dans la T1 Pro qui imprime mes pièces de drone à la vitesse de l’éclair. Par contre, le bruit de l’imprimante me rappelle un peu les hélices à pleine puissance – mais c’est le prix à payer pour la performance, non ?
Quelle imprimante 3D est idéale pour les débutants ?
C’est une question que je me suis posé avant d’oser monter la T1 Pro. Honnêtement, malgré son potentiel impressionnant, je ne la recommanderais pas à un complet novice. Quand j’étais débutant, j’étais content d’avoir une imprimante plus docile, avec moins de réglages à faire. La T1 Pro est comme une voiture de course : puissante oui, mais qui demande de maîtriser le volant avant de déchaîner la gomme. Pour un premier achat, je préfère conseiller des modèles comme la Creality Ender 3 V2 ou la Sovol SV01, bien plus tolérantes avec les erreurs de réglage. Mais si vous avez déjà un peu d’expérience, la T1 Pro est un pur régal.
Quel est le prix faramineux de l’imprimante 3D la plus onéreuse ?
C’est marrant comme cette question surgit après avoir parlé de la FLSUN S1… En fouinant sur les sites spécialisés, j’ai découvert que la Rolls Royce des imprimantes 3D, la 3D Metal 3DPrinter, dépasse les 500 000 € ! C’est du domaine industriel, évidemment, pour imprimer des pièces en métal. Moi, ce qui m’intéresse, c’est d’avoir une imprimante rapide et fiable pour mes projets perso, pas de m’offrir un bijou de laboratoire. À ce titre, les 600 € de la T1 Pro sont une aubaine pour ce qu’elle offre.
Quelle épaisseur d’impression est idéale en 3D ?
C’est une question technique qui m’a occupé pas mal de soirées quand j’affinais mes impressions sur la T1 Pro. En général, je reste entre 0,1 et 0,2 mm d’épaisseur – 0,2 mm pour les pièces de structure, 0,1 mm pour les détails fins. Mais ce que j’aime avec cette imprimante, c’est qu’elle gère même les couches de 0,05 mm si on veut du très lisse. Le truc, c’est d’adapter l’épaisseur au filament et au projet. J’ai même réussi à pousser jusqu’à 0,3 mm pour des impressions express, avec un temps réduit de moitié sans trop sacrifier la solidité. Bien sûr, il faut jouer avec la vitesse aussi – plus c’est fin, plus il faut ralentir.
