L’essentiel à retenir : L’ELEGOO Mars 5 Ultra révolutionne l’impression 3D résine avec sa vitesse record (150 mm/h) et sa résolution 9K (18 µm), le tout sans calibration grâce au nivellement d’usine. Pour les passionnés de figurines, c’est un gain de temps colossal, mais attention : sans chauffage intégré, un atelier à 25°C minimum est indispensable pour éviter les échecs d’impression. Un compromis idéal entre performance et budget, à condition d’anticiper ses quelques limites.
Fatigué des imprimantes 3D résine qui exigent des heures de réglages, des échecs répétés, et des ajustements frustrants ? Moi aussi, j’ai longtemps traqué la machine idéale pour allier précision chirurgicale et rapidité d’exécution sans exploser mon budget. L’ELEGOO Mars 5, surtout sa version Ultra, m’a immédiatement intrigué avec son prétendu « zéro-nivellement » et sa vitesse hallucinante de 150 mm/h. Après des semaines d’impressions, de tests sous différentes températures, et même des combats acharnés pour décoller des pièces trop bien accrochées, voici un avis sans concession : peut-elle vraiment transformer votre quotidien d’imprimeur 3D ?
- Mon expérience avec ELEGOO Mars 5
- Les avantages et bénéfices
- Les limites ou inconvénients possibles
- Pour qui ce produit est fait ?
- Verdict final sur ELEGOO Mars 5
- ELEGOO Mars 5 vs Mars 5 Ultra : le tableau comparatif pour bien choisir
- Les fonctionnalités clés de l’ELEGOO Mars 5 passées au crible
- Les limites et points de vigilance de la Mars 5
- L’ELEGOO Mars 5 : pour qui est-elle faite ?
- Verdict final : mon avis sur l’ELEGOO Mars 5
En tant que passionné d’impression 3D, j’ai longtemps cherché la machine idéale pour allier précision, rapidité et budget raisonnable. L’arrivée de l’ELEGOO Mars 5 et sa version Ultra a suscité mon intérêt. Leur promesse ? Révolutionner l’expérience d’impression résine avec des fonctionnalités avancées.
Après plusieurs semaines d’utilisation intensive, je vous propose un retour honnête. Cette imprimante se décline en deux versions : la Mars 5 standard et la Mars 5 Ultra. Quelles différences justifient l’écart de prix ? Comment améliore-t-elle l’expérience utilisateur ? Je vous emmène dans mon aventure avec ce périphérique.
Vous découvrirez ici mon expérience de test, les avantages concrets, les limites rencontrées, à qui ce produit s’adresse, et mon verdict final. Préparez-vous à explorer les détails qui comptent vraiment pour les adeptes de résine.
Mon expérience avec ELEGOO Mars 5
Un déballage rassurant
La boîte s’ouvre sur un contenu complet : l’imprimante, une cuve métallique, un plateau de construction gravé au laser, des gants, des outils de nettoyage et une clé USB. Le design rappelle la Saturn 4 Ultra, avec un couvercle amovible. Le plateau se fixe via un loquet pratique, évitant les manipulations délicates avec des gants.
Voir un écran tactile couleur de 3,5″ en orientation portrait m’a surpris. Bien que visuellement attrayant, le clavier virtuel s’est révélé peu pratique. Heureusement, l’auto-diagnostic au démarrage et la fonction de test d’exposition m’ont immédiatement mis en confiance.
Une prise en main intuitive
L’absence de nivellement manuel du plateau est un vrai soulagement. Le système auto-nivelant détecte la pression dans chaque coin, ajustant automatiquement. Un détail qui change tout pour les débutants. L’installation de la cuve métallique, bien que plus robuste, demande un boulonnage moins ergonomique que le loquet du plateau.
Pour les premières impressions, j’ai dû préchauffer l’atelier à 25°C minimum. Sans chauffage intégré, cette étape reste indispensable. La résine étalée uniformément, j’ai lancé la première pièce. Le mécanisme Tilt Release m’a bluffé : au lieu de tirer verticalement, la cuve incline pour réduire les forces d’aspiration.
Résultats concrets sur le terrain
Les détails fins (18×18 µm sur l’Ultra) m’ont impressionné. Même avec une résine grise standard, les textures complexes ressortent avec réalisme. Pour un test de miniatures, les visages et les vêtements en dentelle étaient impeccables. La vitesse d’impression (150 mm/h pour l’Ultra) m’a fait gagner des heures sur des lots multiples.
Cependant, la réussite dépend de la température. Un écart de quelques degrés peut causer des défauts. J’ai dû utiliser un chauffage externe pour stabiliser la température, ce qui ajoute une contrainte. La caméra IA, bien qu’originale, reste décevante : sa position haute ne permet pas de surveiller les échecs en temps réel.
Les avantages et bénéfices
Rapport qualité-prix imbattable
Pour 179,99 $ (Mars 5) à 269,99 $ (Mars 5 Ultra), les performances défient la concurrence. La résolution 9K monochrome de l’Ultra permet des impressions aux détails incroyables. Comparée à des modèles similaires, cette version double presque la vitesse d’impression (150 mm/h contre 70 mm/h pour la Mars 5).
Les becs verseurs doubles sur la cuve facilitent le nettoyage. J’ai gagné du temps entre les impressions, évitant les résidus tenaces. Le volume de construction (120 x 68 x 155 mm) suffit amplement pour des miniatures ou des prototypes.
Fiabilité renforcée par des capteurs
Les capteurs de niveau de résine m’ont évité plusieurs arrêts intempestifs. Dès que la cuve se vide, une alerte retentit. Le capteur de température surveille aussi la LED, m’évitant la surchauffe. Ces fonctionnalités de sécurité assurent une utilisation sans surveillance prolongée.
La reprise après coupure de courant est un atout majeur. Un black-out en pleine impression ne ruine pas des heures de travail. Les mises à jour automatiques via Wi-Fi (uniquement sur l’Ultra) maintiennent le système à jour sans intervention.
Un confort d’utilisation inégalé
Le test d’exposition simultané m’a permis d’optimiser les paramètres en un seul essai. Plutôt que de multiplier les tests, j’ai imprimé plusieurs modèles avec des temps d’exposition variés, identifiant le réglage parfait en 30 minutes.
La compatibilité avec ChiTuBox est un avantage. Ce logiciel gratuit, bien que restant en version bêta, s’intègre parfaitement. Pour les puristes, les fichiers peuvent être transférés via la clé USB ou, sur l’Ultra, en Wi-Fi.
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Les limites ou inconvénients possibles
Un manque de chauffage critique
Sans chauffage intégré, l’installation dépend d’un système externe. Mon atelier oscillant entre 20°C et 30°C, j’ai dû investir dans un chauffage à air pulsé. Cela ajoute un coût et une complexité. Une version future intégrant un système de régulation serait un progrès.
J’ai noté des variations de qualité selon la température. À 20°C, les premières couches adhéraient mal. À 30°C, la résine devenait trop fluide. La plage optimale reste étroite, nécessitant un suivi attentif.
Des choix ergonomiques discutables
Le couvercle amovible, bien qu’offrant un accès complet, est moins pratique qu’un système à charnières. Plusieurs fois, je l’ai posé sur le côté, risquant de le salir ou de le perdre. La forme du plateau à deux niveaux, bien que précise, rend le nettoyage des résidus plus délicat.
L’interface utilisateur en portrait reste un point noir. Le clavier virtuel minuscule m’a ralenti lors des paramétrages. Pour des réglages fréquents, un écran en paysage aurait été plus ergonomique.
Des promesses non tenues
La caméra IA, vendue comme innovante, ne justifie pas son intégration. Son angle de vue ne permet pas de détecter les échecs d’impression. J’attendais un système d’alerte en cas de décollement, mais cette fonction reste théorique.
Le logiciel de tranchage fourni est en version bêta. L’absence initiale du profil ChituBox m’a contraint à des ajustements manuels. Heureusement, des mises à jour régulières comblent ces lacunes progressivement.
Pour qui ce produit est fait ?
Les amateurs de modélisme
Les passionnés de miniatures trouveront ici une machine idéale. La précision (18×18 µm sur l’Ultra) permet des détails saisissants sur les figurines. Les volumes d’impression suffisent pour des scènes complètes. La vitesse réduit les temps d’attente entre les créations.
Les débutants apprécieront l’absence de nivellement manuel. Le système auto-nivelant simplifie les étapes préliminaires. La fonction test d’exposition accélère l’apprentissage des paramètres optimaux par type de résine.
Les prototypes rapides
Les créateurs de prototypes mécaniques gagneront du temps grâce au Tilt Release. La réduction des forces d’aspiration diminue les risques de décollement. La vitesse de 150 mm/h sur l’Ultra permet des itérations rapides.
Les makers à budget serré bénéficieront du prix compétitif. Même avec un chauffage externe, le coût reste inférieur à des modèles équivalents. Les professionnels exigeants devront néanmoins envisager des options plus haut de gamme.
Les adeptes du DIY
Les bricoleurs aimeront la compatibilité avec les résines tierces. Pas besoin de s’enfermer dans un écosystème fermé. La cuve métallique, bien que plus chère à remplacer, résiste mieux aux produits de nettoyage agressifs.
Les DIYers apprécieront les becs verseurs pour éviter les dégâts. Le plateau gravé au laser garantit une adhérence optimale, même pour des géométries complexes. Seule ombre au tableau : l’absence de filtre à air, rendant l’odeur de résine plus intense.
Verdict final sur ELEGOO Mars 5
Un achat justifié pour les créatifs
L’ELEGOO Mars 5 Ultra s’impose comme une référence abordable. Ses atouts techniques (Tilt Release, capteurs de sécurité, résolution 9K) justifient son succès. Pour les passionnés de modélisme, elle transforme l’impression 3D en expérience fluide et précise.
Malgré ses défauts (absence de chauffage, caméra limitée), les avantages l’emportent. Des mises à jour logicielles régulières comblent les lacunes de l’interface. L’écart de 100 $ entre les versions traduit des améliorations notables pour les exigeants.
Un produit à réserver aux patients
Ce périphérique n’est pas parfait pour les pressés. La dépendance à la température exige une organisation rigoureuse. Les perfectionnistes devront aussi s’adapter à l’ergonomie de l’écran. Pour les adeptes de la qualité, ces contraintes restent mineures face aux résultats.
En conclusion, l’ELEGOO Mars 5 Ultra est une valeur sûre pour les créateurs sérieux. Les débutants apprécieront sa simplicité, les experts sa précision. Les limites techniques s’effacent devant l’expérience utilisateur globale.
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- Avantages :
- Rapport qualité-prix imbattable
- Résolution et vitesse exceptionnelles
- Fiabilité renforcée par des capteurs intelligents
- Confort d’utilisation pour débutants et experts
- Inconvénients :
- Absence de chauffage intégré
- Caméra IA décevante
- Ergonomie de l’écran perfectible
Résumé de notre avis sur l’ELEGOO Mars 5
L’ELEGOO Mars 5 Ultra m’a immédiatement séduit par sa combinaison de vitesse, de précision et de simplicité. Malgré quelques défauts, cette imprimante 3D résine offre un excellent rapport qualité-prix. Voici les principaux atouts et limites.
Avantages | Inconvénients |
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Verdict final sur l’ELEGOO Mars 5
L’ELEGOO Mars 5 Ultra est une imprimante 3D résine remarquable par sa vitesse et sa précision. La technologie Tilt Release et la résolution 9K en font un excellent choix pour les passionnés de modélisme et les petits professionnels. Malgré sa sensibilité thermique et son couvercle peu pratique, c’est un investissement judicieux pour la majorité des utilisateurs exigeants mais réalistes.
Mon expérience avec l’ELEGOO Mars 5 Ultra : du déballage au premier « print »
Déballage et premières impressions
L’emballage soigné de l’ELEGOO Mars 5 Ultra m’a rassuré sur sa qualité. Le bac à résine en métal, solide mais onéreux à remplacer, promet une longévité. La boîte inclut gants, spatule et manuel illustré, simplifiant l’installation. Le couvercle rouge amovible, bien que coloré, manque de charnière pour un accès rapide. Les ports (USB, alimentation) sur le côté droit facilitent le câblage.
Mise en route : la promesse du « zéro-nivellement »
Le nivellement automatique repose sur un plateau pré-calibré en usine, éliminant tout réglage manuel. L’auto-diagnostic au démarrage vérifie les composants. L’écran tactile portrait de 4 pouces reste intuitif malgré un clavier virtuel exigu. La détection de résine manquante évite les arrêts inopinés, un atout pour les impressions longues.
Le test d’impression : quand la résine prend forme
Voir la pièce sortir de la résine avec un tel niveau de détail est toujours un moment magique, mais je savais que le vrai test serait de la décoller du plateau.
La première impression fut un mélange de fascination et de défi. À 20°C, la résine peinait à atteindre sa viscosité idéale, soulignant l’importance d’une température ambiante stable (25-30°C). La résolution 9K a produit des détails bluffants sur un pendentif test, même avec une résine économique. En revanche, le plateau gravé au laser rend le retrait des pièces difficile, nécessitant une spatule et patience. La technologie Tilt Release a toutefois réduit les contraintes habituelles.
- Avantages
- Qualité d’impression exceptionnelle (détails fins, surfaces lisses)
- Nivellement automatique simplifié, idéal débutants
- Bac à résine en métal
- Inconvénients
- Adhésion excessive du plateau au retrait des pièces
- Couvercle amovible, moins pratique qu’un système à charnière
- Température ambiante critique pour des résultats optimaux
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L’ELEGOO Mars 5 Ultra est une imprimante 3D résine accessible, alliant performance et simplicité. Avec un atelier chauffé, elle devient un allié précieux pour des projets détaillés. Son système Tilt Release réduit les échecs, et sa résolution 9K assure des résultats professionnels. Un choix judicieux pour les passionnés prêts à gérer l’environnement de leur atelier.
ELEGOO Mars 5 vs Mars 5 Ultra : le tableau comparatif pour bien choisir
J’ai dû faire un choix crucial en tant qu’utilisateur de cette gamme : opter entre l’ELEGOO Mars 250 $ et la Mars 5 Ultra 350 $. La différence de 100 $ est justifiée par des améliorations techniques majeures. Ces dernières touchent la vitesse d’impression, la précision des détails et les fonctionnalités intelligentes. Voici une comparaison détaillée pour vous guider, que vous soyez novice ou utilisateur avancé.
Caractéristique | ELEGOO Mars 5 (4K) | ELEGOO Mars 5 Ultra (9K) |
---|---|---|
Résolution de l’écran | Écran LCD monochrome 4K (4098 x 2560 px) | Écran LCD monochrome 9K (8520 x 4320 px) |
Résolution XY (précision) | 35 µm | 18 µm |
Vitesse d’impression max | 70 mm/h | 150 mm/h |
Technologie de séparation | Mouvement vertical standard | Technologie « Tilt Release » |
Fonctionnalités additionnelles | Basiques | Caméra IA, capteurs intelligents |
La résolution XY de 18 µm de la Mars 5 Ultra permet des détails deux fois plus fins. Cela change tout pour des projets complexes comme des miniatures de figurines ou des pièces techniques. La vitesse de 150 mm/h s’explique par la technologie « Tilt Release » : la cuve incline légèrement à chaque couche, réduisant la résistance de la résine et les risques de défaillance. Cela évite les déformations (warping) lors d’impressions longues. La Mars 5 Ultra inclut aussi une caméra IA pour surveiller les étapes critiques et des capteurs pour alerter en cas de manque de résine. Pour les débutants ou les projets occasionnels, la Mars 5 standard suffit. Les professionnels ou les passionnés exigeants en rapidité et précision, eux, privilégieront l’Ultra. La technologie « Tilt Release » est un jeu-changement pour les utilisateurs réguliers.
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Les fonctionnalités clés de l’ELEGOO Mars 5 passées au crible
La vitesse fulgurante grâce à la technologie « Tilt Release » (modèle Ultra)
Je dois avouer que la première chose qui m’a impressionné avec l’ELEGOO Mars 5 Ultra, c’est sa vitesse. Grâce au mécanisme « Tilt Release », chaque couche se détache avec une fluidité inédite. Imaginez décoller un autocollant en le pliant depuis un coin plutôt qu’en tirant brusquement. C’est exactement ce que fait cette technologie, réduisant les contraintes sur la pièce. Résultat ? Des impressions qui filent à 150 mm/h, presque deux fois plus rapides que les modèles classiques. Concrètement, cela permet de passer d’une statuette de 10 cm de haut en 2h30 au lieu de 5h, un gain de temps colossal pour les projets multiples.
Une précision redoutable : l’écran 9K de la version Ultra
Passons maintenant aux détails. La résolution XY de 18 µm de l’écran 9K m’a bluffé. Sur une figurine, même les textures de tissu ou les rides sur un visage sont reproduites avec une fidélité déconcertante. Ce niveau de précision, combiné à la vitesse, place la Mars 5 Ultra dans une catégorie à part. Pour les amateurs de miniatures, c’est un must. En tant qu’utilisateur, j’ai constaté que les résultats rivalisent avec des machines professionnelles, mais à un prix accessible. La source lumineuse COB, avec une uniformité de 92 %, garantit une répartition parfaite de la lumière, éliminant les ombres disgracieuses sur les modèles.
Les capteurs intelligents : une sécurité bienvenue ?
J’étais sceptique quant à l’utilité des capteurs, mais force est d’admettre qu’ils changent la donne. Le capteur de bac à résine m’a évité plusieurs échecs en détectant les résidus avant le démarrage. Le capteur de température, quant à lui, m’a alerté avant que la LED ne surchauffe. En revanche, la caméra IA reste perfectible. Si elle est idéale pour les time-lapses, sa détection d’échec reste limitée. Elle n’a, par exemple, pas toujours identifié des défauts évidents sur mes premières impressions. À noter que l’auto-vérification avant impression et la reprise après coupure de courant m’ont sauvé plus d’un projet inachevé.
Les limites et points de vigilance de la Mars 5
La gestion de la température : le talon d’Achille
Lors de mes tests, j’ai constaté que l’ELEGOO Mars 5 ne dispose pas de système de chauffage intégré. Cela pose problème dans des environnements frais où la résine durcit mal en dessous de 25°C, augmentant les risques d’échec. Pour pallier cela, j’ai dû ajouter un caisson chauffant externe, ajoutant coût et contrainte logistique. En cas de fluctuation, les couches inférieures mal adhérées ou les structures fragilisées par une résine visqueuse deviennent fréquentes. Lors d’une impression nocturne, une baisse de température a même provoqué un échec à 80 % d’avancement, avec un modèle partiellement formé et collé au plateau. Prévoir un espace à température stable est donc crucial.
Petits défauts d’ergonomie au quotidien
J’ai également noté quelques détails qui compliquent l’usage régulier. Le couvercle amovible, bien qu’utile, oblige de dégager un espace à côté de l’imprimante. Sur des sessions longues, cela perturbe le flux de travail. Le plateau à deux niveaux, bien qu’assurant une meilleure adhérence, retient des résidus de résine durcis dans les gravures. Pour les retirer, j’ai souvent dû alterner grattoir, coton-tige imbibé d’alcool isopropylique et rinçage répétés. Un plateau monobloc aurait simplifié cette étape, surtout pour les novices ou les projets en série.
Ce sont des défauts mineurs qui n’empêchent pas d’obtenir des impressions magnifiques, mais ce sont ces petits détails qui font la différence dans un usage quotidien intensif.
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L’ELEGOO Mars 5 : pour qui est-elle faite ?
Le hobbyiste exigeant qui recherche une qualité d’impression exceptionnelle pour des figurines, des maquettes ou des décors de jeux de rôle trouvera un allié idéal. La résolution de 18 µm de la Mars 5 Ultra permet de capturer les moindres détails, tandis que sa vitesse de 150 mm/h (en mode Tilt Release) réduit considérablement le temps d’attente. J’ai personnellement apprécié de pouvoir produire une armée de 30 figurines en deux jours, sans compromis sur la finesse des visages ou des accessoires.
L’utilisateur qui souhaite monter en gamme depuis une imprimante 3D résine plus ancienne profitera pleinement de l’expérience. Contrairement à ma vieille Mars 3, où le nivellement manuel prenait 20 minutes à chaque session, la Mars 5 Ultra détecte automatiquement les écarts grâce à ses capteurs mécaniques. La reprise après coupure de courant et la mise à jour Wi-Fi automatique m’ont aussi évité bien des frustrations. Même le remplissage du bac à résine est simplifié par les deux becs verseurs, un détail qui change tout.
Mais ce n’est peut-être pas l’idéal pour le débutant absolu ou l’utilisateur cherchant une solution « plug and play ». Contrairement aux imprimantes FDM, la gestion de la température ambiante (25-30°C conseillés) reste cruciale. Sans une attention constante à ce paramètre, j’ai constaté des défauts de polymérisation. Pour les projets dépassant 15 cm de hauteur, la Saturn 4 Ultra avec son volume d’impression 192×120×200 mm³ serait plus adaptée.
- Vous voulez imprimer des figurines ultra-détaillées sans vous ruiner
- Vous en avez assez d’attendre des heures et cherchez la vitesse
- Vous êtes prêt à contrôler la température de votre espace de travail pour garantir des résultats parfaits
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Verdict final : mon avis sur l’ELEGOO Mars 5
Après plusieurs semaines d’utilisation, l’ELEGOO Mars 5 Ultra m’a séduit par son équilibre entre performance et simplicité à un prix abordable. Avec sa vitesse allant jusqu’à 150 mm/h grâce au mécanisme Tilt Release et sa résolution exceptionnelle de 18 x 18 µm, elle s’impose comme une référence pour les passionnés de miniatures ou créateurs exigeants, pour un budget inférieur à 300 $.
L’expérience utilisateur est fluide : le plateau auto-nivelant évite les réglages fastidieux, tandis que le capteur de niveau de résine prévient les arrêts inattendus. Toutefois, la dépendance à une température ambiante idéale (25-30 °C) reste un frein en environnement frais. J’ai dû utiliser un chauffage externe en hiver, ce qui alourdit la gestion. La caméra IA, bien qu’originale, s’est révélée inefficace pour détecter les échecs d’impression.
Pour un investissement modeste, la Mars 5 Ultra justifie pleinement son prix, surtout en version Ultra. Ses défauts passent au second plan face à la qualité des impressions et à sa rapidité d’exécution. Je la recommande vivement aux débutants comme aux experts souhaitant gagner du temps sans sacrifier la précision. C’est une référence dans l’impression résine grand public.
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Après utilisation, l’ELEGOO Mars 5 Ultra s’impose par sa vitesse (150 mm/h), précision (18 µm) et auto-leveling. Malgré la gestion thermique et le couvercle amovible, son rapport qualité-prix imbattable sans sacrifier la performance la rend incontournable. Je recommande chaudement cette imprimante idéale pour figureristes et makers exigeants.
FAQ
Quelle est la meilleure imprimante 3D Elegoo selon votre expérience ?
Lorsque je me suis plongé dans la gamme Elegoo, c’est clairement la Mars 5 Ultra qui a capté mon attention. Je dois dire que cette imprimante est un véritable bijou de technologie pour le prix. Avec sa résolution 9K et sa vitesse d’impression impressionnante (jusqu’à 150 mm/h), elle tient toutes ses promesses. Ce qui m’a vraiment séduit, c’est la technologie « Tilt Release » qui permet un décollement beaucoup plus doux entre les couches, réduisant considérablement les risques d’échec d’impression. Bien sûr, la version standard Mars 5 est une excellente alternative pour un budget plus serré, mais si vous cherchez le nec plus ultra, l’Ultra est difficile à battre.
Quels sont les inconvénients que vous avez constatés avec l’Elegoo Mars ?
Je dois reconnaître que malgré son excellent rapport qualité-prix et ses performances techniques, l’Elegoo Mars 5 (et surtout la version Ultra) a quelques défauts. Le plus gênant à mes yeux est l’absence de chauffage intégré. J’ai vite compris que pour obtenir des impressions réussies, il valait mieux maintenir mon atelier à une température constante entre 25 et 30°C. Sans cela, la résine devient trop visqueuse et les risques d’échec s’envolent. Un autre point qui m’a agacé au quotidien est l’adhérence parfois excessive du plateau de construction. Le premier retrait de pièce a été un véritable combat ! Enfin, le couvercle entièrement amovible, bien qu’utile pour l’entretien, se révèle peu pratique à ranger à chaque utilisation.
Quelle est la vraie différence entre la Mars 5 et la Mars 5 Ultra ?
J’avoue avoir longtemps hésité entre les deux modèles avant de me lancer. La différence principale réside dans la résolution et la vitesse d’impression. La Mars 5 Ultra offre une résolution XY de 18 µm contre 35 µm sur la version standard – on parle là d’une netteté presque doublée, ce qui se voit particulièrement sur les détails fins comme les visages ou les textures de tissus. En termes de vitesse, l’Ultra atteint allègrement 150 mm/h grâce à sa technologie Tilt Release, contre 70 mm/h pour la Mars 5. Ce système de basculement du bac à résine réduit les forces d’aspiration et accélère considérablement le processus. Enfin, l’Ultra embarque quelques options en plus comme la caméra IA (utile pour les time-lapses) et les capteurs de température et de niveau de résine.
Elegoo est-elle vraiment une marque chinoise comme on le dit souvent ?
En tant qu’acheteur averti, c’est une question que je me suis posée avant de me lancer. Oui, Elegoo est bien une marque chinoise, basée à Shenzhen plus précisément. Mais ne vous y trompez pas, ce n’est pas un gage de moindre qualité. J’ai personnellement été surpris par la solidité du bac à résine en métal et la qualité du plateau de construction gravé au laser. Ce qui m’a le plus marqué, c’est que cette entreprise a su s’imposer face à des concurrents bien établis grâce à un rapport qualité-prix imbattable. Honnêtement, après avoir testé la Mars 5 Ultra, je peux dire que la marque a su parfaitement s’adapter aux attentes des passionnés d’impression 3D à travers le monde, et pas seulement aux normes chinoises.
Quelle imprimante 3D considérez-vous comme la plus fiable actuellement ?
Après avoir testé plusieurs modèles ces dernières années, je dois dire que la fiabilité est un critère complexe à évaluer. Pour ma part, l’Elegoo Mars 5 Ultra s’en sort extrêmement bien grâce à son système d’auto-nivellement qui m’a évité bien des réglages fastidieux. Ce qui m’a vraiment rassuré, c’est le capteur de température qui m’alerte si la LED dépasse 80°C, et la reprise après coupure de courant qui m’a sauvé plus d’une impression. Cependant, je dois avouer que pour une fiabilité maximale dans des conditions exigeantes, certaines imprimantes professionnelles comme la Prusa SL1S Speed restent inégalées. Mais pour le rapport qualité-prix et les fonctionnalités de sécurité, la Mars 5 Ultra se positionne parmi les meilleures du marché grand public.
Quelle imprimante 3D recommanderiez-vous comme meilleur achat en 2025 ?
Si vous me demandez aujourd’hui, après mon expérience avec plusieurs modèles, quelle imprimante 3D acheter en 2025, ma réponse va directement vers l’Elegoo Mars 5 Ultra. Pourquoi ? Parce qu’elle représente ce qu’il y a de plus abouti en termes de vitesse, de précision et de confort d’utilisation dans sa gamme de prix. Je me souviens encore de ma première impression avec ce modèle, la finesse des détails m’a bluffé dès la sortie du bac. Mais attention, ce n’est pas la meilleure pour tout le monde. Si vous débutez et que vous cherchez quelque chose de totalement « plug-and-play » sans vous soucier de la température ambiante, d’autres modèles avec chambre chauffée pourraient être plus adaptés. Pour les passionnés de détails et ceux qui veulent gagner du temps, l’Elegoo Mars 5 Ultra est mon coup de cœur actuel.
Quel logiciel recommandez-vous spécialement pour l’Elegoo Mars ?
Dès mes premiers pas avec l’Elegoo Mars 5, j’ai été confronté au choix du logiciel. L’imprimante fonctionne parfaitement avec le logiciel ChituBox, que j’ai trouvé assez intuitif après quelques impressions. Cependant, je dois avouer que j’ai rapidement migré vers ChiTuBox Pro pour ses options plus avancées. Ce logiciel propose notamment des paramètres de tranchage plus précis qui ont amélioré mes résultats. L’un des points que j’ai trouvés frustrants au début, c’est que le profil spécifique à l’Elegoo Mars 5 n’était pas encore disponible dans toutes les versions stables au moment de mon test. J’ai aussi expérimenté Creality Halot et Lychee Slicer, ce dernier offrant des résultats très convaincants même si cela demande un peu plus de réglages personnalisés. En bref, laissez-vous guider par votre niveau d’expertise et vos besoins spécifiques.
Quels « dangers » sur Mars faut-il vraiment surveiller avec cette imprimante ?
Je dois avouer que cette question me fait sourire, car elle mélange astucement le nom de l’imprimante et la planète ! En tant qu’utilisateur de la Mars 5 Ultra, je n’ai pas eu à craindre les tempêtes de sable martiennes, mais j’ai en revanche identifié d’autres « dangers » bien réels. Le principal piège à éviter, c’est la gestion de la température ambiante. Si votre atelier descend en dessous de 25°C, préparez-vous à des échecs d’impression à répétition – j’ai d’ailleurs dû acheter un petit chauffage d’appoint pour résoudre ce problème. Un autre « danger » si on peut dire, c’est l’adhérence trop efficace du plateau : mes premières impressions ont failli rester soudées à la plaque malgré mes efforts. Et enfin, attention aux résines hautes performances qui, sans un bon nettoyage, peuvent vite encrasser les moindres recoins de l’imprimante.
Quel slicer recommandez-vous pour optimiser les impressions sur Elegoo Mars 5 ?
Lorsque j’ai déballé ma Mars 5 Ultra, l’un de mes premiers réflexes a été de choisir le bon logiciel de tranchage. Le logiciel fourni par Elegoo, ChiTuBox, est un bon point de départ mais je dois avouer que je l’ai rapidement délaissé pour ChiTuBox Pro qui offre bien plus de flexibilité. Ce que j’ai particulièrement apprécié, c’est la possibilité de faire des expositions multiples pour affiner mes réglages. Lychee Slicer m’a aussi séduit avec sa courbe d’apprentissage plus douce et ses options de personnalisation poussées. J’ai même testé Creality Halot qui propose un éditeur de supports très intuitif. Pour les débutants, je dirai que ChiTuBox est parfait, mais pour les passionnés comme moi qui cherchent à tirer le meilleur de leur machine, Lychee ou ChiTuBox Pro sont des alliés précieux.