Carole Peyrin, chercheuse en psychologie cognitive au Laboratoire de Psychologie et NeuroCognition de Grenoble (LPNC/UPMF/CNRS/Université de Savoie) et Présidente du CERNI, fait partie des lauréats 2015 de la médaille de bronze du CNRS. Vendredi 16 octobre, elle a reçu cette distinction des mains de Jean-Louis Vercher, chargé de mission scientifique à l’Institut des Sciences Biologiques (INSB) lors de la cérémonie des Talents 2015 organisée dans l’auditorium du Musée de Grenoble.

 

La Médaille de bronze du CNRS récompense le premier travail d'un chercheur, qui fait de lui un spécialiste de talent dans son domaine. Cette récompense représente un encouragement à poursuivre des recherches bien engagées et déjà fécondes.

 

« Je suis très honorée de recevoir cette médaille qui pour moi récompense un travail d’équipe, une grande équipe... », exprime Carole Peyrin dans un discours ému après la diffusion de son portrait vidéo réalisé avec la complicité de ses collègues et ses proches et qui présente les moments fort de sa carrière scientifique.

 

Cérémonie des Talents 2015 organisée au Musée de Grenoble le 16 octobre 2015 : Carole Peyrin, lauréate (à droite). (crédit : CNRS - L. Maymon)

 

 

A gauche : Carole Peyrin reçoit sa médaille de bronze du CNRS. A droite : les lauréats 2015 de la délégation Rhône-Alpes. (crédit : CNRS - L. Maymon)

 

Après un doctorat obtenu en 2003 au LPNC, Carole Peyrin effectue deux post-doctorats, à Genève et à Toulouse, puis est recrutée en 2007 par le CNRS à Grenoble. Elle développe des méthodes d’imagerie cérébrale qui lui ont notamment permis de démontrer qu’au niveau du cortex visuel, les deux hémisphères cérébraux ne traitent pas l’information de la même façon : le cortex visuel droit analyse les formes globales tandis que le gauche se spécialise dans les détails. Associant recherche clinique et fondamentale, elle étudie la réorganisation cérébrale qui s’opère à la suite d'une atteinte visuelle cérébrale, mais aussi rétinienne chez des patients atteints de dégénérescence maculaire liée à l’âge ou de glaucome.

 

Carole Peyrin avait déjà été distinguée par le prix du magazine "La Recherche" en 2014

 

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